La révolution de l’intelligence artificielle (IA), menée par des technologies avancées telles que ChatGPT, Gemini, claude, pose une question cruciale pour l’industrie des centres d’appels ☎️ comme Téléperformance, Webhelp ou encore Majorel : cette innovation marque-t-elle le début de la fin pour les call centers traditionnels ? Cette interrogation est particulièrement pertinente pour des leaders du secteur comme Téléperformance, qui malgré une année record avec 8 milliards de chiffre d’affaires et 1,3 milliard de bénéfices, voit son modèle d’affaires ébranlé par l’évolution rapide de l’IA en 2024 ! Les tâches les plus susceptibles d’être automatisées par l’intelligence artificielle ne sont pas uniformément réparties dans le monde du travail. Certaines catégories semblent plus à risque que d’autres notamment dans les centres de contacts qui vont s’automatiser de plus en plus. Les investisseurs se tournent davantage vers l’IA et les Callcenters sont dans le colimateur.
La capacité de l’IA à résoudre efficacement et à moindre coût les problèmes des clients remet en question la viabilité des centres d’appels traditionnels. Pourquoi, en effet, continuer à investir dans une main-d’œuvre humaine onéreuse quand des solutions technologiques promettent de faire le même travail pour une fraction du prix ? Cette perspective a déjà eu un impact considérable sur la valorisation boursière de Teleperformance, entraînant une chute de deux tiers en seulement 18 mois ‘Source 2024). il faut bien comprendre qu’un humain à Madagascar est aujourd’hui 4 fois plus cher qu’un assistant virtuel au téléphone !
Face à cette menace existentielle, Daniel Julien, le PDG de Teleperformance, adopte une position optimiste, estimant que l’IA et les callbots ne remplaceront pas les humains et les conseillers clientèles mais servira plutôt à les assister. Selon lui, les robots vocaux se chargeraient des tâches simples, laissant le soin aux agents humains de résoudre les problèmes plus complexes. Cependant, cette vision pourrait ne pas tenir compte de l’impact significatif de l’IA sur les coûts d’interaction client dans le futur, qui pourraient drastiquement baisser, affectant les marges des centres d’appels. Alors évidemment ce discours émmane directement de la direction mais La vision de TALKR est bien plus pessimiste et pour cause. Nous avons déjà discuté par le passé avec TP en 2017 en mettant en garde avec l’arrivée des chatbots mais les équipes internes on simplement fermé les yeux fasse à la futur déferlante qui allait s’abbatre sur ce type de société. De notre coté, l’évolution constante et les progrès plus que significatifs depuis les dernières années, pousse les technologies No-code à promouvoir des assistants virtuels doués de capacité de raisonnement de plus en plus poussés voir bien plus poussés que les humains si on en croit Sam Altman et la version de GPT-5 qui sera commercialisée en cours d’année 2024. L’arrivée de voix de synthèses de plus en plus performantes en temps quasi réel permet aussi de pouvoir plugger des outils no-code afin de répondre de manière appropriée dans des délais acceptable afin de traiter une conversation automatique de bout en bout, Le déploiement d’un assistant vocal ayant recours à l’intelligence artificielle est notre quotidien au sein de TALKR. L’effondrement de ce type de société nous parait inévitable si la société n’intègre pas dans les prochaines années des solutions d’IA avancées. la place de l’humain est en effet menacée sur du moyen terme et nous assisterons à des descentes aux enfers pour les sociétés qui n’auront pas anticipé le virage.
Dans ce contexte, le modèle économique des centres d’appels ☎️, traditionnellement basé sur une main-d’œuvre à faible coût (offshore), est mis à rude épreuve. La question se pose alors : Teleperformance et ses semblables parviendront-ils à se transformer en adoptant un modèle plus axé sur la technologie, en s’appuyant peut-être sur des partenariats avec des entreprises innovantes dans le domaine de l’IA, comme TALKR ?
L’avenir des centres d’appels est incertain, et tout porte à croire que le secteur est à l’aube d’une transformation majeure car le progès n’attend pas ! Ce qui est certain, c’est que les prochaines années seront déterminantes et pourraient bien redéfinir la manière dont les entreprises gèrent la relation client avec des robots qui ne se mettent pas en grève et qui répondront de manière encore plus empathique dans le futur. Le message est clair : il est temps de s’adapter ou de risquer l’obsolescence dans un monde de plus en plus tourné vers l’IA.