Quelle est la différence entre le Finetuning et le rag ?
Utiliser efficacement le RAG avec des grands modèles de langage : une exploration approfondie pour augmenter la performance des bots.
Au cœur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) se trouve l’évolution constante des modèles de langage, notamment les grands modèles de langage (Large Language Models, LLMs) qui ont transformé la façon dont nous interagissons avec la technologie. Parmi les innovations les plus significatives, le Retriever-Augmented Generation (RAG) et le finetuning se distinguent par leur capacité à personnaliser et améliorer l’efficacité des assistants virtuels. Cet article explore les meilleures pratiques pour utiliser le RAG avec des LLMs et examine la distinction cruciale entre le RAG et le finetuning, tout en soulignant l’importance de choisir judicieusement parmi les différents fournisseurs de modèles selon les use cases spécifiques. En effet, en fonction de la typologie d’entreprise, parfois il n’est pas possible d’utiliser l’une ou l’autre technique pour des raisons de confidentialité par exemple. Finetunner un modèle par rapport aux données des clients permet d’obtenir des bons résultats. il faut toutefois tester les jeux de donées pour savoir si ils répondent aux exigences.
#### Qu’est-ce que le RAG?
Le Retriever-Augmented Generation est une technique avancée qui combine la récupération d’informations (le “Retriever”) avec la génération de texte (le “Generator”) pour fournir des réponses plus précises et informatives. Le RAG fonctionne en recherchant d’abord des informations pertinentes dans une vaste base de données ou un ensemble de documents, puis en utilisant ces informations pour générer des réponses. Cette approche permet aux assistants virtuels de fournir des réponses plus nuancées et basées sur des données à jour, rendant les interactions plus riches et plus informatives. Les anciennes techniques de machine Learning sont encore utiles, mais la qualité des réponses est parfois moindre. Mais l’utilisation vectorielle Il a représentation des phrases permet d’améliorer grandement la précision des réponses.
#### : comprendre la différence entre le RAG et le Finetuning
Bien que le RAG et le finetuning soient des techniques d’amélioration des capacités des LLMs, ils servent des objectifs différents :
– **Le RAG** est axé sur l’enrichissement des réponses en intégrant des informations externes au moment de la génération de la réponse. Cela permet d’élargir la portée des réponses au-delà de ce qui est stocké dans les paramètres du modèle.
– **Le Finetuning**, en revanche, consiste à ajuster les poids d’un modèle pré-entraîné sur un ensemble de données spécifique pour améliorer ses performances sur des tâches ou des domaines particuliers. Cette personnalisation rend le modèle plus performant sur les cas d’utilisation ciblés, mais ne lui permet pas nécessairement de consulter des informations externes en temps réel.
#### Stratégies d’utilisation efficace du RAG avec les LLMs
Pour exploiter pleinement le potentiel du RAG dans le développement d’assistants virtuels, voici quelques stratégies clés :
– **Intégration de bases de données pertinentes**: Sélectionnez soigneusement les sources d’information que le RAG utilisera pour enrichir les réponses. Une base de données bien curée et à jour est cruciale pour la pertinence des informations fournies. Attention, toutefois, avoir des données trop hétéroclite vont entraîner une performance des résultats à atteindre.
– **Optimisation du retriever**: Ajustez les paramètres du retriever pour qu’il sélectionne les informations les plus pertinentes. Cela peut impliquer de peaufiner les algorithmes de recherche ou d’utiliser des techniques d’apprentissage profond pour améliorer la sélection des documents.
– **Équilibrage des réponses générées**: Veillez à maintenir un équilibre entre les informations tirées de la base de données et la génération de réponses cohérentes et context
La méthode RLHF (Reinforcement Learning from Human Feedback) est justement une technique avancée pour améliorer les performances et la pertinence des modèles d’intelligence artificielle, en particulier les grands modèles de langage (LLMs). Cette approche se concentre sur l’utilisation des retours (feedback) humains pour guider et affiner le processus d’apprentissage du modèle, le rendant ainsi plus aligné avec les objectifs, les valeurs, et les préférences humaines. Voici comment la méthode RLHF fonctionne, généralement en trois étapes principales :
1. **Collecte de Feedback Humain** : La première étape consiste à recueillir des données sur la façon dont les humains réagissent ou préfèrent que le modèle réponde à certaines requêtes ou situations. Cela peut impliquer des évaluations directes de réponses générées par le modèle, où les évaluateurs humains jugent la qualité, la pertinence, ou l’alignement éthique des réponses.
2. **Apprentissage par Renforcement** : Ensuite, les données de feedback humain sont utilisées pour entraîner le modèle via l’apprentissage par renforcement. Dans ce contexte, le modèle est considéré comme un “agent” qui apprend à maximiser une “récompense” basée sur les évaluations humaines. Les réponses qui reçoivent un feedback positif augmentent la probabilité d’être produites à nouveau, tandis que celles jugées négatives sont découragées. Cela permet d’améliorer le modèle au fur et à mesure du temps
3. **Itération et Affinement** : Le processus est itératif. Le modèle, une fois ajusté par l’apprentissage par renforcement, est soumis à une nouvelle série d’évaluations humaines, et ces nouvelles données de feedback sont à nouveau utilisées pour affiner le modèle. Ce cycle peut être répété plusieurs fois pour continuer à améliorer la performance du modèle selon les critères humains.
L’objectif de la méthode RLHF est de créer des modèles d’IA qui sont non seulement techniquement compétents, mais qui sont aussi capables de naviguer dans les nuances des préférences humaines, des normes sociales, et des considérations éthiques. En intégrant le jugement humain directement dans le processus d’apprentissage, RLHF vise à produire des modèles plus sûrs, éthiques, et utiles pour une gamme plus large d’applications.